Ancien
ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur en
Guinée-Bissau de 2005 à 2007, Tcherno Djalo est candidat à la
présidentielle que son pays organise le 16 mars prochain. Dans
l’entretien qu’il nous a accordé, M. Djalo qui était jusqu’à son
engagement en direction de la présidentielle professeur de Sciences
politiques et relations internationales à l’Université Lusofona de
Lisbonne affirme que son ambition est « de redresser la Guinée-Bissau ».
Candidat indépendant à la présidentielle en Guinée-Bissau, Tcherno Djalo est soutenu par une coalition de mouvements citoyens. 53 ans, marié et père de trois enfants, il promet aux Guinéens un plan de redressement pour sortir ce pays d’Afrique de l’Ouest de la crise économique, politique et sociale. « Ma candidature tient au fait que nous avons un grand défi de redresser notre pays. C’est un pays qui a eu un parcours chaotique durant ces 40 dernières années. Notre pays est dans une banqueroute totale. Il y a lieu que tous les fils se lèvent pour redresser le pays. Notre défi, c’est cela. Si nous ne nous réveillons pas dès maintenant, nous nous réveillerons un jour et constater que nous n’avons plus un pays, mais un simple territoire », déclare-t-il, lors d’un séjour au Sénégal.
L’engagement à relever les défis du redressement en bandoulière, Tcherno Djalo a quitté ses fonctions de professeur de Sciences politiques pour rentrer en Guinée. « Je dis à mes frères guinéens que nous avons un autre pays à parcourir. Il faudrait un autre cycle politique en Guinée-Bissau différent du chemin que nous avons parcouru jusqu’à aujourd’hui », souligne-t-il.
Pour M. Djalo, ce cycle politique qui doit s’ouvrir en Guinée doit être composé d’une nouvelle génération de politiciens. « Des gens qui ne traînent pas des casseroles. Des gens qui ne sont pas impliqués dans les crimes de sang qui ont eu lieu dans le pays. Il faut des interlocuteurs crédibles reconnus sur le plan national et international. Il faut des gens qui ont l’autorité morale de tracer un autre chemin. C’est cela qui est important », martèle-t-il.
L’ancien assistant du représentant résident du Pnud pour la coordination du système des Nations unies en Guinée-Bissau souligne que son pays « est un petit Etat où tout le monde se connaît ». « Si vous êtes Général, les populations connaissent votre parcours depuis la lutte de libération. Si vous êtes un intellectuel, les gens connaissent votre parcours académique. Si vous êtes un homme riche, les citoyens savent l’origine de cette richesse. C’est ce qui fait la particularité de la Guinée-Bissau. Il est grand temps de commencer un nouveau cycle politique. Il nous faut redresser notre pays. Pour se redresser, la Guinée-Bissau a besoin que les Guinéens s’entendent entre eux, s’unissent et se réconcilient », insiste M. Djalo.
Tcherno Djalo est d’avis que la Guinée-Bissau a besoin d’un président qui met en avant les intérêts du pays pour assurer une bonne cohésion sociale. « Si la classe politique n’arrive pas à assumer les priorités du pays au détriment des priorités individuelles, cela donne des prétextes aux militaires pour intervenir dans les affaires étatiques. Il nous faut donc des hommes politiques préoccupés par les intérêts du pays. Nous avons une cohabitation qu’il faut gérer », souligne-t-il. Tcherno Djalo promet de raffermir les liens entre son pays et le Sénégal. « Je viens dire au Sénégal que la Guinée-Bissau est un partenaire stratégique. La Guinée-Bissau et le Sénégal ont un intérêt géopolitique et culturel commun. Nous avons des relations séculaires. Le conflit en Casamance est un problème interne au Sénégal, mais qui a des répercussions au-delà des frontières sénégalaises, surtout en Guinée-Bissau. Le Sénégal est le pays qui a le plus grand intérêt de voir une Guinée-Bissau réconciliée et stable. Il faut des interlocuteurs qui sont sur la même longueur d’onde que le Sénégal afin de créer un espace apaisé pour l’intérêt des deux pays », fait-il savoir.
Candidat indépendant à la présidentielle en Guinée-Bissau, Tcherno Djalo est soutenu par une coalition de mouvements citoyens. 53 ans, marié et père de trois enfants, il promet aux Guinéens un plan de redressement pour sortir ce pays d’Afrique de l’Ouest de la crise économique, politique et sociale. « Ma candidature tient au fait que nous avons un grand défi de redresser notre pays. C’est un pays qui a eu un parcours chaotique durant ces 40 dernières années. Notre pays est dans une banqueroute totale. Il y a lieu que tous les fils se lèvent pour redresser le pays. Notre défi, c’est cela. Si nous ne nous réveillons pas dès maintenant, nous nous réveillerons un jour et constater que nous n’avons plus un pays, mais un simple territoire », déclare-t-il, lors d’un séjour au Sénégal.
L’engagement à relever les défis du redressement en bandoulière, Tcherno Djalo a quitté ses fonctions de professeur de Sciences politiques pour rentrer en Guinée. « Je dis à mes frères guinéens que nous avons un autre pays à parcourir. Il faudrait un autre cycle politique en Guinée-Bissau différent du chemin que nous avons parcouru jusqu’à aujourd’hui », souligne-t-il.
Pour M. Djalo, ce cycle politique qui doit s’ouvrir en Guinée doit être composé d’une nouvelle génération de politiciens. « Des gens qui ne traînent pas des casseroles. Des gens qui ne sont pas impliqués dans les crimes de sang qui ont eu lieu dans le pays. Il faut des interlocuteurs crédibles reconnus sur le plan national et international. Il faut des gens qui ont l’autorité morale de tracer un autre chemin. C’est cela qui est important », martèle-t-il.
L’ancien assistant du représentant résident du Pnud pour la coordination du système des Nations unies en Guinée-Bissau souligne que son pays « est un petit Etat où tout le monde se connaît ». « Si vous êtes Général, les populations connaissent votre parcours depuis la lutte de libération. Si vous êtes un intellectuel, les gens connaissent votre parcours académique. Si vous êtes un homme riche, les citoyens savent l’origine de cette richesse. C’est ce qui fait la particularité de la Guinée-Bissau. Il est grand temps de commencer un nouveau cycle politique. Il nous faut redresser notre pays. Pour se redresser, la Guinée-Bissau a besoin que les Guinéens s’entendent entre eux, s’unissent et se réconcilient », insiste M. Djalo.
Tcherno Djalo est d’avis que la Guinée-Bissau a besoin d’un président qui met en avant les intérêts du pays pour assurer une bonne cohésion sociale. « Si la classe politique n’arrive pas à assumer les priorités du pays au détriment des priorités individuelles, cela donne des prétextes aux militaires pour intervenir dans les affaires étatiques. Il nous faut donc des hommes politiques préoccupés par les intérêts du pays. Nous avons une cohabitation qu’il faut gérer », souligne-t-il. Tcherno Djalo promet de raffermir les liens entre son pays et le Sénégal. « Je viens dire au Sénégal que la Guinée-Bissau est un partenaire stratégique. La Guinée-Bissau et le Sénégal ont un intérêt géopolitique et culturel commun. Nous avons des relations séculaires. Le conflit en Casamance est un problème interne au Sénégal, mais qui a des répercussions au-delà des frontières sénégalaises, surtout en Guinée-Bissau. Le Sénégal est le pays qui a le plus grand intérêt de voir une Guinée-Bissau réconciliée et stable. Il faut des interlocuteurs qui sont sur la même longueur d’onde que le Sénégal afin de créer un espace apaisé pour l’intérêt des deux pays », fait-il savoir.
http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=36223:tcherno-djalo-candidat-independant-a-la-presidentielle-en-guinee-bissau-l-relever-les-defis-du-redressement-de-notre-pays-r-&catid=71:politique-internationale
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